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Brion Gysin
brion gysin dream machine
Brion Gysin

An atypical artist

Born in 1916, Brion Gysin accumulates the marginalities of his time … Homosexual, stateless, without religion. He is also a polyglot and multi-form artist. Simultaneously, he explores painting, drawing, collage, sound, literature, poetry, performance. During all his life he tests, invents and discovers, shares so well that he was nicknamed ‘the idea machine’. Gysin does not belong to a defined style but is close to the Beat Generation.

Un artiste atypique

Né en 1916, Brion Gysin accumule les marginalités de l’époque… Homosexuel, apatride, sans religion. Il est aussi polyglotte et artiste pluriforme. Simultanément, il touche à la peinture, au dessin, au collage, au son, à la littérature, à la poésie, à la performance. Il teste toute sa vie durant. Il invente et découvre, partage si bien qu’il fut surnommé ‘la machine à idées’. Gysin n’appartient pas à un style défini mais côtoie la Beat Generation.

brion gysin calligraphy

10 years in Tangier

He was born in London but spent his childhood in Canada. He returns to school in England then travels to Paris, the city that will often welcome him and share his last breath. Brion Gysin from here and elsewhere, from New York too, and then from Tangier. In 1950, he moved to Morocco and lived there for almost ten years. He paints, writes and manages the famous restaurant ‘Les 1001 nuits’ as well and gets drunk on the music of flute players from the mountain village of Jojouka.

10 ans à Tanger

Il nait à Londres mais passe son enfance au Canada. Il retourne à l’école en Angleterre puis voyage à Paris, la ville qui l’accueillera souvent et partagera son dernier soupir. Brion Gysin est d’ici et d’ailleurs, de New York aussi et puis de Tanger. En 1950, il déménage au Maroc et y vit presque dix années. Il y peint, écrit, gère le célèbre restaurant ‘Les 1001 nuits’ aussi et se saoule de la musique des joueurs de flûtes du village montagnard de Jojouka.

brion gysin painting

In Tangiers, he learns to read and write Arabic and this city will continue to attract him many times after his prolonged stay. At that time, he also welcomes the homeless who seek to lead an alternative lifestyle, free of all authority. Brion Gysin produces paintings and drawings of desert landscapes that oscillate between abstraction and figuration, which mix colorful lavis with almost calligraphic black ink lines. The layout is complex, like a meeting tentative between writing and painting. In Morocco, too, Brion Gysin makes his first experiences of hallucinogenic substances, including kif, this mixture of tobacco and marijuana. He then accumulated other substances that mark his life and his work.

A Tanger, il apprend à lire et à écrire l’arabe et cette ville l’attirera en son sein de nombreuses fois après son séjour prolongé. A cette époque, elle accueille aussi les itinérants qui cherchent à mener un mode de vie alternatif, libre de toute autorité. Brion Gysin y réalise des peintures et des dessins de paysages désertiques qui oscillent entre l’abstraction et la figuration, qui mélangent des lavis colorés à des traits d’encre noire presque calligraphiques. Le tracé est complexe, comme un essai de réunion de l’écriture et de la peinture. Au Maroc aussi, Brion Gysin fait ses premières expériences de substances hallucinogènes, notamment du kif, ce mélange de tabac et de marijuana. Il accumula ensuite d’autres substances qui marquent sa vie et son travail.

brion gysin desert devorant

His belonging to Morocco

One of Brion Gysin’s most famous portraits was shot by American photographer Carl Van Vechten. The atypical artist poses in djellaba, claiming his attraction to Moroccan culture. From his life in Tangier until his death in 1986, he used to always add one or the other element of the Moroccan costume to his appearances. So much so that he went so far as to say: “Some traumatic experiences led me to conclude that at the time of my birth, I had been delivered to the wrong address …”.

Son appartenance au Maroc

L’un des portraits les plus connus de Brion Gysin a été réalisé par le photographe américain Carl Van Vechten. L’artiste atypique y pose en djellaba, affirmant son attirance pour la culture marocaine. Depuis sa vie à Tanger jusqu’à sa mort en 1986, il eut coutume de toujours ajouter l’un ou l’autre élément du costume marocain à ses apparences. Si bien qu’il alla jusqu’à dire : « certaines expériences traumatiques m’ont amené à conclure qu’au moment de ma naissance, j’avais été livré à la mauvaise adresse… ».

Brion Gysin fills this lack of North African roots and brings other artists to this culture. It was he who, in 1967, invited the Rolling Stones to discover the music of Jajouka. According to him, the bewitching tones of the flutes are similar to the auditory equivalent of the visual experience of his Dreamachine, a kinetic work of art to be enjoyed with closed eyes. An emblematic work of his artistic career.

Brion Gysin comble ce manque de racines nord-africaines et amène aussi d’autres artistes à cette culture. C’est lui, qui, en 1967, invite les Rolling Stones à découvrir la musiques de Jajouka. Selon lui, les tonalités envoûtantes des flûtes s’apparentent à l’équivalent auditif de l’expérience visuelle de sa Dreamachine, une œuvre d’art cinétique imaginée pour être appréciée les yeux fermés. Une œuvre emblématique de la carrière de l’artiste.

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